Bir Lehlou (territoires libérés de la RASD), 27 sept 2020 (SPS) Le Front Polisario et le gouvernement de la RASD ont alerté la communauté internationale, les Nations Unies et sa mission pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental (Minurso), sur la gravité de l’escalade menée par l’Etat d’occupation marocain, appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre une position claire et ferme, afin de sauver la paix et la sécurité internationales dans la région.
Le ministre de l’information, porte parole du gouvernement a, dans une déclaration mis en garde contre le danger de la vaste campagne menée actuellement par le Maroc, afin d’entacher la réputation du Front Polisario, à la veille des débats du Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental et à la lumière des positions successives exprimées devant la 75ème session de l’AG par les États et les gouvernements soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
«Cette campagne frénétique démontre les intentions agressives du Maroc visant à entraîner toute la région dans une escalade vers l’inconnu, en raison de la sortie des civils sahraouis en protestation pacifique contre le passage illégal d’El Guergarat», a-t-il souligné, estimant que cette brèche constitue une violation du cessez-le-feu, signé en 1991 entre les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc) sous les auspices de l’ONU et de l’OUA, actuellement UA.
Le Maroc à travers cette campagne, essaie sans aucune ambiguïté, d’entraîner toute la région dans une escalade vers l’inconnu, afin de maintenir son occupation illégale de notre patrie, piller nos richesses et empêcher notre peuple d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, a fait savoir le porte parole.
Il a également noté que le Maroc tente de détourner l’attention de l’opinion publique sur la réalité des problèmes politiques, sociaux et économique internes du Maroc, «ce qui ne l’échappera pas à son sort inévitable, à savoir le retrait départ définitif de notre patrie» ; a conclu la déclaration du porte parole du gouvernement. (SPS)