Prensa francesa relaciona el «sorprendente aplazamiento de la visita del primer ministro francés a Argelia» con la apertura de una sucursal de «En Marche» en Dajla, Sahara occidental ocupado

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Por el lado francés, se explica que se truncó la discusión sobre el formato de la visita - un solo día - y sobre el tamaño de la delegación - tres ministros franceses previstos, contra diez en diciembre de 2017 cuando el ejecutivo argelino se había trasladado a París. Por parte argelina, estamos satisfechos con esta explicación oficial. Pero entre bastidores, un hecho no ha pasado desapercibido en Argel. La République en Marche, el partido de Emmanuel Macron, anunció el jueves que abriría una sucursal en Dakhla, en el Sahara Occidental, un territorio reclamado por Marruecos. El reino considera que esta franja de tierra es parte integrante de su territorio.

Argelia defiende la idea de un referéndum de autodeterminación, que permitiría a las poblaciones saharauis decir si quieren seguir siendo independientes o si quieren unirse a Marruecos. La posición de Francia es un llamado al diálogo. París no quiere enfadarse con Argelia o Marruecos. Baste decir que la apertura de una sucursal de En Marche en Dakhla, el día antes de la visita a Argel del líder de la mayoría, Jean Castex, es un gesto que no podía dejar de ser malinterpretado.


 Le Premier ministre aurait dû s’envoler pour l’ Algérie ce week-end, pour sa deuxième visite à l’étranger depuis sa nomination à Matignon, finalement il n’ira pas. Pourtant tout était prêt : le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et celui de l’Économie Bruno Le Maire, qui devaient accompagner le Premier ministre, avaient libéré leur journée dans leur agenda.

La délégation française était attendue à Alger pour un comité interministériel de haut niveau, une réunion rituelle qui a lieu normalement chaque année. Mais qui ne s’est pas tenue depuis décembre 2017, en raison du soulèvement en Algérie puis de la crise sanitaire.

Cette année, la visite de préparation avait même eu lieu : ça, c’est quand les conseillers se rendent sur place quelques jours avant le déplacement pour régler les derniers détails. Mais jeudi soir, un peu avant 20 heures, la visite tombe à l’eau. Un communiqué de Matignon annonce son report sine die, en raison de «l’épidémie de Covid-19 (qui) ne permet pas aux délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes».

Le Sahara occidental, sujet ultra-sensible

Côté français, on explique que la discussion a tourné court sur le format de la visite – une seule journée – et sur la taille de la délégation – trois ministres français prévus, contre dix en décembre 2017 quand l’exécutif algérien s’était déplacé à Paris. Côté algérien, on se satisfait de cette explication officielle. Mais en coulisses, un fait n’est pas passé inaperçu à Alger. La République en marche, le parti d’Emmanuel Macron, a annoncé jeudi ouvrir une antenne à Dakhla, dans le Sahara occidental, un territoire réclamé par le Maroc. Le royaume considère cette bande de terre comme faisant partie intégrante de son territoire.

L’Algérie défend elle l’idée d’un référendum d’autodétermination, qui permettrait aux populations sahraouies de dire si elles souhaitent rester indépendantes ou si elles veulent être rattachées au Maroc. La position de la France, c’est l’appel au dialogue. Paris ne souhaite se fâcher ni avec l’Algérie, ni avec le Maroc. Autant dire que l’ouverture d’une antenne d’En Marche, à Dakhla, la veille de la visite à Alger du chef de la majorité, Jean Castex, est un geste qui ne pouvait qu’être mal interprété.

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Origen: Report surprise de la visite de Jean Castex en Algérie – francetvinfo.fr