L’armée sahraouie saura faire face aux drones utilisés par l’armée d’occupation marocaine, a indiqué le secrétaire général du ministère sahraoui de la Sécurité et de la Documentation, Sidi Ougal, affirmant que l’intervention française au Sahara occidental n’était pas uniquement politique, mais également militaire.
Dans une déclaration à l’APS, Sidi Ougal a assuré que le régime marocain avait fait appel à ses alliés après les grandes difficultés qu’il a rencontrées sur le terrain, précisant que le drone ayant ciblé dernièrement le chef de la gendarmerie sahraouie, Dah El Bendir, était un drone israélien. Le chef militaire sahraoui a été éliminé par un drone Harfang ; il y a lieu de souligner que c’est une version francisée par Airbus Defense and Space du drone israélien Héron.
Des informations obtenues par le site marocain, le Desk.ma font état d’une opération combinée menée par un drone Harfang de conception israélienne qui a pointé la cible au télémètre Laser en permettant à un chasseur d’exécuter la frappe à grande distance par un ou plusieurs tirs de missiles air-sol. Selon Sidi Ougal, le Maroc a commencé à utiliser des drones dès la reprise du conflit armé entre le Front Polisario et le royaume alaouite, le 13 novembre dernier, suite à la violation du cessez-le-feu par Rabat.
Escalade
La présence israélienne et française aux côtés de l’occupation marocaine prouve, dira-t-il, que le makhzen veut aller vers l’escalade au Sahara occidental. D’un autre côté, l’usage des drones est une preuve qu’il existe bien une guerre au Sahara occidental, contrairement à ce que soutient le régime marocain qui parle de «simples accrochages», signale-t-il. Commentant l’assassinat de Dah El Bendir, le responsable sahraoui a soutenu que le Maroc utilisait la méthode israélienne d’assasinats ciblés, qui consiste à éliminer les dirigeants, à l’image de ce que fait l’entité sioniste en Palestine.
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