Crimes contre les civils sahraouis: l’Association des juristes démocrates condamne – APS

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Crimes contre les civils sahraouis: l’Association des juristes démocrates condamne – APS

BRUXELLES – L’Association internationale des juristes démocrates (AIJD) a condamné les violations des droits de l’Homme perpétrées à l’encontre des civils sahraouis dans les territoires occupées, la répression systématique, la détention arbitraire et le traitement dégradant des détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines.

Les participants à une réunion de l’Association, tenue vendredi et samedi à Bruxelles, ont adopté une décision concernant la question de la décolonisation du Sahara occidental condamnant les violations des droits de l’Homme perpétrées à l’encontre des civils sahraouis dans les villes occupées ainsi que la recrudescence des hostilités, la répression systématique, la détention arbitraire outre le traitement discriminatoire et dégradant des détenus politiques sahraouis.

La décision condamne également la poursuite de l’exploitation des ressources naturelles du peuple sahraoui par le régime marocain d’occupation soutenu par certains pays européens qui appuient son occupation illégale du territoire à des fins économiques, en violation flagrante des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et des principes du droit international concernant les richesses naturelles des territoires non autonomes, y compris le Sahara occidental occupé.

La décision appelle l’ONU à créer un mécanisme onusien indépendant de surveillance des droits de l’Homme et à poursuivre ses efforts pour parvenir à une solution politique juste et permanente à même de garantir le droit imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Dans ce contexte, la décision appelle le comité contre la torture à suivre l’état de mise en œuvre par l’occupation marocaine des recommandations contenues dans la décision du Comité onusien contre la torture (CAT) dans l’affaire du détenu politique sahraoui Naâma Asfari et de son épouse Claude Mangin, interdite d’entrer au Maroc pour rendre visite à son époux condamné à 30 ans par la Cour de cassation de Salé après un précédent jugement du tribunal militaire de Rabat et à veiller à garantir les droits des détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines.

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