El Aaiun (territoires occupés du Sahara occidental), 22 fév 2018 (SPS) Le prisonnier politique sahraoui, Mohamed El Ayoubi (du groupe de Gdeim Izik, est décédé mercredi soir dans la ville occupée d’El Aaiun, devenant la première victime ayant trouvé la mort parmi ce groupe, en raison des dures conditions et des mauvais traitements dans les prisons marocaines.
El Ayoubi qui purge une lourde peine de 20 ans de prisons ferme, a été arrêté par les autorités d’occupation marocaine lors du démantèlement sauvage de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010. Il a subis toutes les formes de torture, dont le viol, la torture physique et morale durant son arrestation au siège de la gendarmerie et au poste de police dans la ville occupée d’El Aaiún, avant d’être transféré avec ses collègues le 11 novembre à Salé Rabat (Maroc).
En raison de la torture, il a été contraint à rester sur un fauteuil roulant pendant sa détention à Salé 2 jusqu’au 12 janvier 2011, date à laquelle il a été transféré à l’hôpital de Souissi Rabat où il a été admis jusqu’au 28 février 2011.
Depuis son retour en prison, son état de santé s’est détérioré en l’absence d’une assistance médicale nécessaire.
Le 31 octobre 2011, tous les prisonniers de Gdeim Izik ont entamé une grève de la faim pour plus d’un mois, appelant à leur libération immédiate et inconditionnelle, notamment Mohamed Ayoubi, en raison de son état de santé critique.
En janvier 2018, Mohamed Alayoubi a été amputé de deux doigts, en raison du diabète dont il souffre en plus d’autres maladies, en raison des séquelles de la torture et des mauvais traitements, rappelle-t-on. (SPS)
a través de Décès du prisonnier politique sahraoui (groupe de Gdeim Izik), Mohamed El Ayoubi | Sahara Press Service