En marge de leur participation aux travaux de la Quatrième Commission des Nations Unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, qui se tient au siège des Nations Unies à New York, du 7 au 14 octobre 2024, des députés de l’Assemblée populaire nationale, (MM. Miloud Tsouh, Mohamed Ouakli et Hicham Benhaddad), ont participé à un colloque sur le Sahara Occidental, organisé par l’Organisation internationale des avocats du Sahara occidental.

Des militants, des hommes politiques et des responsables d’Algérie, du Sahara occidental, des États-Unis d’Amérique, d’Espagne, du Portugal, de Belgique, de Colombie et d’autres y ont participé.

Lors de ce colloque, des conférences ont été données par Dr Sidi Mohamed Ammar, Représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies, par Mme Inès Miranda Navarro, Présidente de l’Organisation internationale des avocats du Sahara occidental, par Mme Ana Maria Rosa Gomez, ancienne ambassadrice du Portugal, et M. Alejandro Toro, président du groupe parlementaire pour l’amitié Colombie – Sahara Occidental, ainsi que par Dr Ismail Dabash, professeur d’université.

Les conditions vécues par le peuple sahraoui dans les territoires occupés en raison de la répression marocaine, qui s’accentue de jour en jour, ont été examinées et décortiquées par les intervenants,ainsi que le rejet par le régime marocain de toutes les tentatives des associations et organisations de défense des droits de l’homme de se rendre dans les territoires sahraouis occupés afin de se rendre compte de la situation des droits de l’homme qui y prévaut.

Les conférenciers ont également souligné les violations commises par le Maroc et sa transgression de toutes les lois et résolutions de l’ONU de manière ignoble en utilisant la corruption et en appelant certains pays à ouvrir de fausses représentations diplomatiques dans les territoires occupés et à conclure des partenariats et des accords illégaux.

Dans ce cadre, la décision de la Cour européenne de justice invalidant les accords commerciaux conclus entre le Maroc et l’Union européenne a été très bien accueillies par les intervenants qui la considèrent comme une grande victoire pour la cause sahraouie.

Les participants à ce colloque n’ont pas manqué de souligner la nécessité de mobiliser des soutiens à la cause sahraouie dans tous les pays du monde et d’exploiter toutes les plateformes locales, régionales et internationales pour transmettre les souffrances de ce peuple, dénoncer les pratiques de l’occupation marocaine et appeler à l’accélération de la mise en œuvre des résolutions de l’ONU visant à permettre au peuple sahraoui de retrouver sa liberté et son indépendance.

Tahar Mansour