Le second round de négociations qui s’est tenu jeudi et vendredi entre le Front Polisario et le Maroc, à Genève sous l’égide de l’ONU et destiné à mettre fin au conflit du Sahara occidental, n’a débouché sur aucun résultat tangible, les Marocains refusant toujours de reconnaître au peuple sahraoui le droit de s’autodéterminer à travers un référendum.
Les observateurs doutent sérieusement de la volonté du Maroc d’avancer dans le processus de règlement de la crise, dans la mesure il n’a même pas consenti à satisfaire la demande de l’ONU et des Sahraouis de mettre en place des mesures de confiance comme «la libération de tous les détenus politiques sahraouis des prisons marocaines et l’ouverture des territoires occupés aux observateurs, journalistes et militants des droits de l’homme».
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