Horst Köhler part sur un préjugé globalement favorable. Il avait réussi, après six ans d’interruption de dialogue, à faire reprendre langue
au Front Polisario et au Maroc.
Après 20 mois d’intense médiation qui l’ont vu insuffler une nouvelle dynamique au processus de paix de l’ONU pour le règlement du conflit du Sahara occidental, Horst Köhler s’est retiré, mercredi, de son rôle d’émissaire onusien pour l’ancienne colonie espagnole. Il a invoqué officiellement des «raisons de santé». Des sources diplomatiques évoquent aussi une «certaine lassitude» de l’ancien président allemand face aux tergiversations marocaines.
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