La Radio Television Pública ( RTBF) está publicando varias investigaciones sobre cómo Marruecos, a través de diplomáticos, lobbies y servicios secretos, está comprando a políticos, periodistas y abogados para defender los intereses de Mohamed VI en Europa.
La segunda pieza de…— Jalil Moh. Abdelaziz 🇪🇭 الخليل (@JalilWs) December 15, 2023
© RTBF #Investigation
Durante ocho meses, la unidad de #Investigación de la RTBF investigó las prácticas de la diplomacia marroquí. Descubra cómo Marruecos “eligió” a abogados belgas para observar un juicio emblemático en Marruecos. Alojados en un palacio, alimentados, pagados y luego invitados a las prestigiosas fiestas de Mohammed VI.
Todo empezó con un apretón de manos inmortalizado en una foto publicada en Facebook, en 2019. De un lado, una abogada belga, Madame Sophie Michez. Del otro, el propio rey de Marruecos. La escena tiene lugar en una plataforma reservada a los funcionarios, erigida para celebrar el Día del Trono, el aniversario de la entronización de Mohammed VI y su lealtad oficial. ¿Cómo acabó allí un abogado belga? Echemos la vista atrás.
Le camp de Gdeim Izik
Créé en 2010, le camp de fortune de Gdeim Izik est situé dans le désert, à une dizaine de kilomètres de Laayoune, la ville principale du Sahara occidental. Un territoire annexé illégalement par le Maroc en 1975, au regard du droit international. Jusqu’à 15.000 personnes se massent dans le camp. Les protestations des personnes qui y résident sont d’ordre socio-économiques. Un mois après son édification, le camp est violemment démantelé par les forces de l’ordre marocaines. Des affrontements ont lieu, opposant les autorités aux manifestants sahraouis (dont des membres du Front Polisario). Onze membres des forces de l’ordre et deux civils sont tués.
Voici un extrait de 2010 issu d’un reportage du JT de la RTBF au moment du démantèlement.
Aveux obtenus sous la torture
Vingt-cinq Sahraouis sont arrêtés et inculpés pour les meurtres des policiers. En 2013, un tribunal militaire prononce des peines de prison allant jusqu’à la perpétuité. La Cour de cassation annule cette décision en juillet 2016. À l’époque, plusieurs associations internationales de défense des droits de l’homme dénoncent des irrégularités dans la procédure. Pointant notamment des aveux obtenus sous la torture. En décembre 2016, le Maroc est condamné par le CAT (Comité contre la torture des Nations Unies) pour des violations multiples de la Convention contre la torture sur la personne de Naâma Asfari, défenseur des droits humains et militant du droit à l’autodétermination.
«Simulacre de procès»
Un nouveau procès s’ouvre à la cour d’appel de Salé, près de Rabat, en 2017. Un évènement hautement médiatisé et emblématique du conflit au Sahara occidental. Pour les autorités marocaines, l’enjeu est énorme.
Mais le procès est marqué par de graves irrégularités, selon Ingrid Metton, l’une des trois avocats français de la défense. «C’était un procès surréaliste et inique. Je n’ai jamais pu m’entretenir avec mes clients, je n’ai jamais eu accès au dossier. La seule fois où j’ai pu parler à mes clients, c’était dans une geôle du tribunal avec des policiers marocains qui étaient autour de nous. Toutes nos demandes d’irrecevabilité ou de contre-expertise ont été rejetées pour des raisons fallacieuses. Nous avons été retirés d’office de la défense par le président de la cour d’appel. Nous avons protesté et avons été sortis du tribunal violemment par les policiers. Une fois dehors, nous avons été une nouvelle fois violentés. J’ai eu un jour d’interruption de travail«.
Contacté, Joseph Breham, l’autre avocat français qui défendait les accusés sahraouis confirme les propos de sa consœur. Quant à L’ACAT (ONG de lutte contre la torture et la peine de mort), elle a qualifié le procès de «simulacre», constatant «des irrégularités qui posent un sérieux doute sur l’équité du procès et l’impartialité des magistrats».
Des observateurs belges
Lors de ce procès en appel, des avocats belges du barreau de Bruxelles sont présents pour une mission d’observation : Maitres Pierre Legros, ancien bâtonnier de l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles, Sophie Michez, André Martin Karongozi et Emmanuel Carlier. Étonnamment, leurs constatations – massivement reprises dans la presse marocaine — sont totalement contradictoires. Aux micros des médias nationaux, Me Michez qualifie le procès d’équitable.
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ARTÍCULO COMPLETO en: #Investigation : ces avocats belges qui défendent discrètement les intérêts du Maroc – rtbf.be