Pretoria, 13 oct 2020 (SPS) Le ministre des Finances sud-africain, Tito Mboweni, a déclaré que la question de décolonisation du Sahara occidental était «une tâche urgente», invitant d’autres Etats africains et partis politiques à s’unir pour mettre un terme à l’occupation de ce territoire non autonome.
Dans une série de tweets publiés, lundi, le ministre Mboweni a invité des «Etats de première ligne», des mouvements de libération et partis politiques en Afrique, notamment du Mozambique, de l’Angola, du Zimbabwe et du Timor oriental (Asie) et du Nicaragua (Amérique centrale), à «s’unir pour résoudre la question sahraouie».
Dans un de ses tweets, M. Mboweni s’est interrogé: «Pourquoi de nos jours, un pays africain est autorisé à en coloniser un autre. Frères et sœurs, non, cela doit prendre fin. La liberté pour le Sahara Occidental doit intervenir maintenant».
Il s’agit, pour le ministre sud-africain, d’une «tâche urgente. Ce truc de diplomatie ne fonctionne pas. Faisons-nous entendre haut et fort». «Nos camarades d’armes, nous devons en terminer avec la question la question du Sahara occidental. L’hésitation est inefficace», a-t-il insisté.
Dans un autre tweet, M. Mboweni, s’est adressé notamment au Front Polisario, représentant du peuple sahraoui, Front révolutionnaire pour l’indépendance du Timor Oriental (Fretelin), Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (Swapo), Front de libération du Mozambique (Frelimo), Union nationale africaine du Zimbabwe(ZANU), Union du peuple africain du Zimbabwe (ZAPU) et au mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA).
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France. (SPS)