Le Maroc accepte de siéger avec la RASD à l’Union africaine | Info & Actualités depuis 2007

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Le Maroc n’a pas demandé l’exclusion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de l’Union africaine (UA) lors de l’introduction de sa demande d’adhésion à l’organisation panafricaine, formulée officiellement au mois de septembre, a déclaré, dimanche, son ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, à RFI.
« Cela n’a pas été avancé dans la demande du Maroc. Le Maroc a fait une démarche pour retourner au sein de l’institution africaine. La question relative à notre intégrité territoriale, on la gère dans le cadre des Nations unies », a-t-il précisé, dans un entretien accordé à la radio française à la clôture du XVIe Sommet de la Francophonie à Madagascar.

 Le Maroc semble ainsi calmer le jeu après son retrait ainsi que neuf autres pays arabe, dont l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unies du Sommet afro-arabe, tenu à Malabo en Guinée équatoriale, du 23 au 24 novembre, en raison de la présence d’une délégation officielle de la RASD.

Rabat a quitté l’Organisation de l’unité africaine en 1984 pour protester contre la présence de la RASD. Et il a toujours conditionné son retour à l’institution panafricaine par la suspension du Sahara occidental. À ce titre, une motion avait été signée par 28 pays africains lors du dernier sommet de l’UA, qui a eu lieu au mois de juillet au Rwanda, réclamant l’éviction de la RASD de l’organisation. Une demande qui reste, pour l’heure, sans suite en raison de l’opposition de l’Algérie et des deux poids africains, en l’occurrence l’Afrique du Sud et le Nigéria.

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