Malgré les «efforts» constants du Maroc pour légitimer son contrôle sur les territoires occupés du Sahara Occidental, la Confédération africaine de football a refusé de programmer des matchs de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 dans la ville de Laâyoune, capitale des territoires disputés. Les autorités marocaines, avec l’appui de leur appareil politique, ont tenté de forcer l’inclusion de Laâyoune dans la liste des villes hôtes, aux côtés de Marrakech, Agadir, Fès, Rabat, Tanger et Casablanca. Cependant, les pressions du «makhzen» n’ont pas suffi à convaincre l’instance sportive africaine.
Le refus de la CAF reflète le respect des lois internationales et des résolutions des Nations Unies qui ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Cet échec pour le Maroc montre que, malgré sa volonté d’annexer officiellement ces territoires à travers des événements sportifs d’envergure internationale, la communauté internationale reste vigilante sur la question sahraouie.
Cette décision constitue une victoire symbolique pour le Front Polisario, Mouvement de libération sahraoui qui lutte depuis des décennies pour l’indépendance de ce territoire. Bien que le Maroc ait tenté de faire de cet événement sportif une vitrine pour son contrôle sur le Sahara Occidental, la réalité est tout autre : la cause sahraouie demeure juste, soutenue par des principes de droit international et par des peuples solidaires à travers le monde.
Un jour viendra où l’équipe nationale sahraouie, libre et indépendante, jouera ses propres matchs sur ses terres libérées. L’Afrique, et le monde entier, seront témoins de ce moment historique, lorsque la nation sahraouie obtiendra enfin la reconnaissance et la souveraineté pour lesquelles elle s’est battue si longtemps. Le sport, vecteur de paix et de justice, finira par refléter cette vérité indéniable : la liberté du peuple sahraoui est inévitable.
Hamid Sahnoun