LES MÉDIAS ESPAGNOLS UNANIMES SUR LE SAHARA OCCIDENTAL :« Le droit à l’autodétermination n’est pas à vendre » | lecourrier-dalgerie

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Principe juridique inscrit dans la Charte des Nations Unies et inscrit dans l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice en 1975, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination demeure inaliénable.
Trois jours nous séparent de la réunion décisive du Conseil de sécurité qui devra plancher sur la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental), dont le mandat serait renouvelé ou la mission– ce qui serait une grave dérive et une grave entorse au droit international- serait redéfinie. Les États-Unis d’Amérique ont soumis récemment un projet de résolution à rebours du droit international, des principes de l’ONU et des résolutions de son Conseil de sécurité qui confèrent le droit au peuple sahraoui à disposer de lui-même dans le cadre d’un référendum d’autodétermination quoi attend toujours depuis trois décennies. Ce déni caractérisé des principes fondamentaux de la charte de l’ONU et de l’acte constitutif de l’UA a provoqué une levée de boucliers parmi les journalistes espagnols et dont l’Agence de presse sahraouie s’est fait l’écho.
À cet égard, la journaliste espagnole Victoria García Correra a déclaré dans un message sur son compte officiel des réseaux sociaux que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination « ne peut pas faire l’objet de marchandages ou de manœuvres politiques par lesquels le Makhzen cherche à transformer la question sahraouie en un simple dossier de négociation géré à huis clos ». Elle a expliqué que « l’occupation marocaine tente par tous les moyens de renverser l’équation juridique et morale du conflit en marchandant ses farfelues thèses politiques et médiatiques, dans le but d’imposer un fait accompli totalement contraire aux principes du droit international. »

« Le pillage d’un territoire non autonome »
Cependant, la réalité sur le terrain met à nu ce discours sournois du Makhzen, estime cette journaliste, citant la répression systématique exercée par le Makhzen dans les villes occupées, l’arrestation des militants politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik et le pillage des ressources naturelles telles que les phosphates, le poisson, l’agriculture et l’énergie éolienne, qui sont autant de témoignages vivants de la nature du projet colonial marocain au Sahara occidental. » La même journaliste a ajouté que les tentatives du Makhzen de maquiller la conscience internationale et de se présenter comme un « acteur de la paix » ne sont rien d’autre qu’un écran de fumée pour cacher « l’essence de l’occupation et de la politique systématique d’exclusion contre le peuple sahraoui. »
Pour elle, le fait indiscutable est que le Sahara occidental reste un territoire non autonome et que son sort doit être décidé par un référendum libre et équitable dans lequel le peuple sahraoui exprime sa volonté sans tutelle, ni pression, comme elle l’a dit.
Dans ce contexte, elle a souligné la nécessité de rappeler au monde que le droit à l’autodétermination « n’est ni une concession ni un privilège », mais plutôt une « obligation légale et morale de la communauté internationale. Elle en outre noté qu’au moment où que le Makhzen poursuit son approche basée sur la manipulation et l’atermoiement, le peuple sahraoui reste attaché à son choix légitime de liberté et d’indépendance, estimant que la légitimité internationale ne se mesure pas à l’équilibre des forces, mais à la fermeté des principes et à l’équité de la cause. »

« Libérez les détenus politiques de Gdeim Izik »
Pour sa part, la journaliste espagnole Barbara Weingartner a souligné dans un post sur les réseaux sociaux que la période actuelle représente une « occasion historique de remettre en lumière la question des détenus politiques sahraouis », en particulier le groupe Gdeim Izik, considérant que leur libération sera une « victoire politique pour la résistance civile pacifique et le soutien moral au peuple sahraoui dans les territoires occupés. »
Elle a également souligné que cette mesure ne sera pas seulement une question humanitaire, mais « un message clair que la justice ne peut pas être réduite au silence et que les droits ne sont pas prescrits, quelle que soit la durée de la période d’oppression et d’occupation. » La même journaliste a estimé que la question sahraouie est « un véritable test de l’engagement de la communauté internationale envers les principes de justice et des droits de l’homme, soulignant que le silence sur les violations du Makhzen dans les territoires occupés est considéré comme une forme de complicité avec un régime basé sur la répression et la désinformation », appelant à « intensifier la pression des médias et des droits de l’homme pour exposer les pratiques autoritaires pratiquées par l’occupation et exposer les graves violations des droits fondamentaux auxquels le peuple sahraoui est exposé. »
Farid Guellil

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