Mary Lawlor dénonce « l’aggravation du harcèlement » par le Maroc des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme
Mary Lawlor exprime son « inquiétude » face à « l’aggravation du harcèlement » par le Maroc contre les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme.
« J’apprends avec inquiétude l’aggravation du harcèlement et des attaques contre le défenseur des droits de l’Homme sahraoui Sidi Mohamed Daddach et d’autres défenseurs des droits de l’Homme », a écrit mardi, sur les réseaux sociaux, Mary Lawlor, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits humains.
« Mettre fin à la répression »
Selon Mary Lawlor, les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme « ont été violemment empêchés par les forces de sécurité marocaines d’assister à une réunion le 10 décembre 2025 ». Pis encore, « ils on été traînés, battus, roués de coups de pied et insultés », a-t-elle déploré. Ces actes d’intimidation et ces agressions s’inscrivent dans un contexte plus général de répression à l’encontre de l’ensemble des défenseurs des droits humains au Sahara occidental occupé.
De nombreuses organisations internationales de défense des droits de l’Homme dénoncent régulièrement le harcèlement, la répression et les violations dont sont victimes les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme dans les territoires occupés. Mary Lawlor a déjà exigé, à deux reprises, des autorités d’occupation marocaines de « mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains (DDH) au Sahara occidental ». Cet expert de l’ONU a interpellé le Maroc, en juin et en octobre, pour « mettre fin à la répression » dont est victime Sidi Mohamed Daddach qui « continue de subir le harcèlement des forces de sécurité marocaines ».
« Restrictions à la liberté de mouvement et de réunion »
En avril dernier, la rapporteuse spéciale de l’ONU et d’autres experts onusiens ont exprimé leur « grave préoccupation » face à la campagne de répression menée ces derniers mois par les autorités marocaines contre des défenseurs des droits de l’Homme, des journalistes et des portes-parole de la contestation au Sahara occidental occupé, « en représailles de leur soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
Dans une communication transmise au gouvernement du Maroc, Mme Lawlor et ces experts de l’ONU ont fait part de leurs « vives préoccupations concernant les actes d’intimidation et de diffamation contre M. Tamek, et la surveillance et la présence continue d’agents de sécurité devant son domicile ». Les experts onusiens ont exprimé également leur « préoccupation » concernant « les restrictions à la liberté de mouvement et de réunion de M.Tamek, des membres du CODESA et d’autres défenseurs des droits humains du Sahara occidental ».
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