Chambéry (France), 14 mai 2019(SPS) Le film documentaire » Dis leur que j’existe, une histoire sahraouie» a connu une forte présence lors de sa projection samedi, dans la ville de Chambéry , en présence de personnalités solidaires avec la cause sahraouie.
La projection du film a réuni également une bonne assemblée ce samedi 11 mai au cinéma » Le forum à Chambéry le haut» en présence de la militante française pour la cause sahraouie, Mme Claude Mangin, épouse du prisonnier politique sahraoui, Naama Asfari .
Mme claude Mangin a présenté un témoignage émouvant de sa visite à la tête d’une importante délégation française pour participer aux festivités de la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique , citant des contributions des membres de la délégation dont la plupart découvre pour la première fois le peuple sahraoui en lutte depuis plus de 40 ans pour son droit à l’autodétermination.
Cette délégation composée des élus, de la société civile, des militants de droits humains a appelé durant son séjour au cours d’une rencontre, la France à «jouer un rôle positif dans le règlement du conflit du Sahara Occidental au lieu d’être partie du problème et de s’abstenir de soutenir aveuglement le Maroc».
Les membres de cette délégation ayant participé à cette rencontre intitulée «La responsabilité et le rôle de la France dans le dénouement du conflit du Sahara occidental», ont relevé «le rôle négatif joué par la France à l’égard de la question du Sahara occidental et au processus onusien, ainsi que lors du vote au parlement européen des accords illégaux avec le Maroc (incluant le Sahara occidental)».
A cet égard, Mme. Françoise Schwartz qui fait partie de la mission a intervenu en présence d’Isabelle Marmet de comité d’accueil et de solidarité Ière Ardèche, qui accueille des enfants sahraouis à Grenoble.
Dans ce contexte ,»Dis-leur que j’existe retrace le portrait de prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison par le Maroc , et de sa femme, Claude Mangin, qui mène un combat continu pour mobiliser et sensibiliser à la situation du Sahara Occidental, et au sort de son mari, dans l’espoir de sa libération.
De son côté, Claude Mangin Asfari a animé cette soirée afin de sensibiliser l’opinion publique française (société civile, médias et institutions etc..) ; sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental ainsi que les prisonniers politiques sahraouis, exprimant sa «profonde préoccupation» face à la situation «critique» dans laquelle se trouvent les prisonniers politiques sahraouis du groupe de «Gdei mIzik».
Claude Mangin Asfari , a été expulsée pour la quatrième fois et empêchée par les autorités marocaines de rendre visite à son mari arrêté en 2010 dans le cadre des évènements de Gdeim Izik et purge une peine de 30 ans de prison ferme pour avoir défendu l’autodétermination du peuple sahraoui.(SPS).