La question du Sahara occidental et de son abandon par l’Espagne au Maroc refait surface. Des documents de la CIA apportent de nouvelles révélations sur une période importante dans ce conflit. En effet, de nouveaux documents déclassifiés par la CIA lèvent en partie le voile sur les circonstances du déroulement de la Marche verte décidée par le Maroc en 1975.
Sahara occidental : Révélations de la CIA sur l'accord entre le Maroc et l'Espagne
— ObservAlgérie (@ObservAlgerie) November 6, 2022
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Ainsi, selon ces documents, la marche verte organisée par le Maroc n’a pas eu lieu en tant que manifestation contre l’Espagne, qui était encore présente au Sahara occidental. Les documents de la CIA révèlent donc que l’entrée des Marocains au Sahara était le fruit d’un accord conclu entre Juan Carlos, alors prince héritier et le roi Hassan II. Parmi les 930 000 documents secrets déclassifiés, l’un d’eux se rapporte aux tractations entre le prince héritier Juan Carlos, alors chef des armées et chef d’État par intérim, et le roi Hassan II concernant l’avenir du Sahara occidental.
Ces révélations corrigent ainsi la version marocaine sur cette question. En effet, lors du lancement le 6 novembre 1975 de la Marche verte vers le Sahara occidental avec la participation de 350 000 Marocains, selon les médias du royaume, les soldats espagnols stationnés à Laâyoune avaient affirmé qu’ils étaient dans l’incapacité d’empêcher la progression des marcheurs. L’option du recours à la force étant écartée.
Así, según estos documentos, la marcha verde organizada por Marruecos no se produjo como una manifestación contra España, que seguía aún presente en el Sáhara Occidental. Los documentos de la CIA revelan, por tanto, que la entrada de marroquíes en el Sáhara fue el resultado de un acuerdo entre Juan Carlos, entonces príncipe heredero, y el rey Hassan II. Entre los 930.000 documentos secretos desclasificados, uno de ellos se refiere a las negociaciones entre el príncipe heredero Juan Carlos, entonces jefe del ejército y jefe de Estado en funciones, y el rey Hassan II sobre el futuro del Sáhara Occidental.
Estas revelaciones corrigen así la versión marroquí sobre este tema. En efecto, durante la puesta en marcha el 6 de noviembre de 1975 de la Marcha Verde hacia el Sáhara Occidental con la participación de 350.000 marroquíes, según medios del reino, los soldados españoles destacados en El Aaiún habían afirmado que no podían impedir el avance de los caminantes. La opción del uso de la fuerza estaba descartada.
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