(…)
Malheureusement, ajoute l’Alliance dans sa déclaration, les actions répressives exercées par le Maroc à l’encontre de civils sahraouis se déroulent en présence de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) sur le territoire, qui reste sous la responsabilité des Nations Unies.
L’Alliance d’Europe centrale et orientale insiste également pour que l’Union européenne, qui a signé certains accords de partenariat avec le Maroc, l’oblige à respecter les droits de l’Homme au Sahara occidental occupé, tout en exprimant de sérieuses préoccupations concernant les efforts actuels de la Commission européenne pour contourner l’arrêt de la Cour de justice européenne du 21 décembre 2016, qui porte atteinte aux droits légaux du peuple sahraoui, et pour poursuivre l’exploitation illégale des ressources des Sahraouis.
«Comme l’avocat général de la Cour de justice l’a souligné le 10 janvier 2018, le territoire du Sahara occidental reste sous occupation partielle du Maroc. La CJUE, en décembre 2016, a définitivement décidé que le Maroc n’avait aucune souveraineté sur le Sahara occidental – réaffirmant la position de la Cour internationale de Justice, des Nations Unies et de l’Union africaine, selon laquelle le Sahara occidental est un territoire non autonome doté de propriété exclusive des ressources naturelles du territoire», a conclu l’Alliance.