Après avoir pris le contrôle de 80 % du Sahara occidental, le Maroc a édifié dans les années 1980 un « Mur des sables » qui a séparé des familles entières. La révolution de l’électricité et des smartphones du côté des indépendantistes sahraouis a permis de renouer le lien à partir de 2019. Mais le renseignement marocain veille au grain.

Le désert est une tombe qui ne divulgue pas ses secrets. On peut y mourir sans bruit, ou y cacher ce qu’on a de plus cher. Personne n’oublie la sagesse populaire, à Rabouni, centre administratif des camps où les indépendantistes sahraouis sont réfugiés, dans le Grand Sud algérien. Ici rien ne pousse. Seul un château d’eau scande l’horizon, à l’approche de ce lieu dont le nom vient du français « robinet », laissé par l’ancien colonisateur. La cité-oasis à 20 km au sud de Tindouf rappelle l’hostilité d’un milieu qui n’avait pas besoin d’une guerre.

Origen: Sahara occidental : un peuple par-delà le « Mur des sables »
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