New York, 02 avr 2021 (SPS) Une conférence en rapport avec le rôle que pourrait jouer le président américain, Joe Biden concernant la question sahraouie sera organisée le 14 avril courant, à New York par la New York City Bar Association, une association formée de juristes et d’étudiants en droit.
«Le président Biden devrait-il appuyer la décision de Trump relative à la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental?» est la thématique autour de laquelle devront s’articuler les travaux de cette rencontre devant être animée par des spécialistes des questions juridiques et politiques.
La conférence qui sera présidée par l’ancienne présidente de la Commission des Nations unies, Katlyn Thomas, verra la participation, entre autres, de l’ancien ambassadeur des Etats-Unis aux Nations unies et ancien conseiller à la Maison Blanche, John Bolton, ainsi que le diplomate, l’ancien envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross en plus d’universitaires spécialisés dans les questions juridiques internationales.
En décembre dernier, l’ex-président américain, Donald Trump a reconnu la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste, alliée des Etats-Unis. Cette proclamation faite via le réseau social Twitter, a suscité de nombreuses réactions négatives aussi bien à l’étranger qu’aux Etats-Unis et au sein même du parti républicain auquel appartient Donald Trump.
Elle a été considérée comme contraire au Droit international et contradictoire avec la politique internationale américaine, habituellement favorable à l’autodétermination des peuples.
Dans une tribune publiée mercredi dans le George Towon journal of international affairs, un site spécialisé relevant de l’université de George Town (Etats-Unis), la juriste Djaouida Siaci a mis en exergue le caractère illégal de la proclamation faite par Donald Trump.
Il s’agit, de son point de vue, d’une «interférence illégale qu’il faut dénoncer». Une décision «malavisée» susceptible de menacer la stabilité aussi bien de la région du Maghreb que celle du Sahel. (SPS)