Rédaction
Il est de notoriété publique que le Maroc achète et/ou fait chanter médias et politiques en France afin d’y défendre son criminel colonialisme, et de poursuivre immensément son pillage des ressources minières et halieutiques du Sahara Occidental.
Le Magazine Marianne, et avant lui le journal L’humanité, en ont fait l’aveu, et on dénoncé cette mainmise du Makhzen sur l’essentiel des journaux hexagonaux. Or, il semble que cette tendance se soit accentuée et aggravée depuis la lettre de Macron à Mohamed VI.
Dans une véhémente lettre de protestation, dont nous avons obtenu copie, « le Collectif des associations de la communauté sahraoui en France » vient attirer l’attention des responsables concernés sur un déséquilibre notable dans la couverture médiatique récente du conflit du Sahara occidental par plusieurs médias français notamment, Ttv5Monde, LCI, Europe1 un Sud Sud Radio, Cnews. Suivent des exemples d’émissions et de reportages où la parole n’est donnée qu’à la représentante du colonisateur marocain, sans doute contre monnaie sonnante et trébuchante.
Or, la déontologie journalistique et la rectitude morale auraient voulu que la parole soit (aussi) donnée aux représentants légitimes et légaux du peuple sahraoui.
Outre les représentants docimastiques de la RASD (république arabe sahraouie eu démocratique), toujours disponibles et courtois, des dizaines de militants associatifs activent de façon très dynamique en Hexagone, comme Abdelbari Mustapha, Nadjem Sidi et Kenti Balla.
Vient s’y ajouter le collectif des associations de la communauté sahraoui en France conduit par Ahmed Sidi Mohamed. Dans tous les cas de figure, et à quelques exceptions près, la France, médiatiquement et diplomatiquement parlant, n’est plus que l’ombre d’elle-même.
El Ghayeb Lamine
