« Cette résolution exprime la volonté internationale de soutenir les droits de notre peuple et constitue une étape importante vers la fin de l’occupation et la création de notre État indépendant dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale », a souligné Hussein al-Cheikh . Selon lui, « la reconnaissance internationale croissante de l’État de Palestine est un facteur fondamental pour renforcer le droit » du peuple palestinien à l’autodétermination et « assurer la protection de la solution à deux États, renforçant ainsi la sécurité et la stabilité régionales et internationales ».

142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions

Plus tôt ce vendredi, l’AG de l’ONU a approuvé à une écrasante majorité une résolution soutenant la Déclaration de New York, énonçant des « mesures tangibles, limitées dans le temps et irréversibles » sur la voie d’une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. La résolution a été adoptée par 142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions. La Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France et de nombreux autres pays ont soutenu la résolution, tandis que les États-Unis, Israël, la Hongrie, l’Argentine, les Palaos, Nauru, la Micronésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Paraguay et les Tonga ont voté contre.

Le document prévoit la création d’un État de Palestine indépendant, souverain et démocratique dans les frontières de 1967, vivant côte-à-côte en paix et en sécurité avec Israël. La Déclaration rejette l’occupation, le déplacement forcé et les changements territoriaux ou démographiques illégaux, et appelle à une réforme crédible de l’administration palestinienne.