Tomate sahraouie: Comment la Grande Distribution soutient l’exploitation du SAHARA OCCIDENTAL

Dites-le à Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, et à tous les dirigeants du groupe, en leur envoyant directement un mail ! Facile, rapide et efficace !
Carrefour, complice de deux occupations illégales : après ses magasins dans les colonies israéliennes en Cisjordanie, l’enseigne est désormais pointée du doigt pour son implication dans la prédation économique du Sahara occidental.
Un modèle agricole insoutenable
Au cœur du désert, des milliers d’hectares de serres industrielles produisent des tomates destinées à l’exportation, principalement vers l’Europe. Ce modèle repose sur un système d’irrigation basé sur le dessalement massif d’eau de mer, technique énergivore et polluante. La culture de la tomate, déjà très gourmande en eau, devient ici une véritable bombe climatique.
Une exploitation coloniale et sociale
Ces tomates ne nourrissent pas les populations locales. Elles sont cultivées sur un territoire au statut international contesté, le Sahara occidental, où les droits du peuple sahraoui sont systématiquement bafoués. Les conditions de travail sont précaires (salaires de misère et droits sociaux inexistants). L’utilisation de pesticides – interdits en Europe – est également généralisée.
Carrefour : complice et levier de changement
Carrefour est l’un des principaux clients de cette production. En important ces tomates, vendues dans ses supermarchés, l’enseigne cautionne un modèle agricole destructeur et une occupation illégale. Mais Carrefour a aussi le pouvoir d’agir : en exigeant des garanties éthiques et environnementales, ou en boycottant ces tomates, l’enseigne peut faire pression sur ses fournisseurs marocains pour un changement radical.
Agir ensemble pour une alimentation juste et durable
Les citoyens et consommateurs peuvent faire pression sur les distributeurs pour exiger la fin de cette exploitation, et promouvoir une agriculture respectueuse des droits humains et de l’environnement.
Origen: SIGNEZ ! La tomate du Sahara occidental : un scandale environnemental, social et colonial