« Je suis beaucoup plus inquiet par le fait que le Sahel s’enfonce dans la misère. Là-bas, la solution est à 80% économique et à 20% sécuritaire », a-t-il déploré.
Le président de la République a relevé que « le terrorisme est derrière nous et ne représente plus un danger pour l’Algérie », regrettant que les étrangers refusent de le constater. « L’islamisme est derrière nous, il ne représente plus un danger politique même s’il subsiste quelques reliquats », a-t-il dit dans un entretien accordé au quotidien français Le Figaro. Enchaînant sur l’instabilité dans la bande sahélienne, le Président Tebboune a fait observer que« la dislocation de la Libye a facilité le transfert d’armes lourdes » dans cette région, affirmant à cet effet que « le règlement de la situation sur place passe évidemment par l’Algérie ». « Si on nous avait aidés dans l’application de l’accord d’Alger de 2015 pour la pacification de cette zone, on n’en serait pas là », a-t-il relevé, ajoutant que « dans cette crise, l’Algérie a un raisonnement de voisin, elle ne fait pas de géopolitique, comme d’autres ». Dans le même sillage, il a souligné que « nous vivons en bonne entente avec nos frères maliens depuis plus d’un siècle », précisant que « pour ramener la paix, il faut intégrer les gens du Nord du Mali dans les institutions de ce pays » et que « le terrorisme n’est pas ce qui me préoccupe le plus, nous pouvons le vaincre ». « Je suis beaucoup plus inquiet par le fait que le Sahel s’enfonce dans la misère. Là-bas, la solution est à 80% économique et à 20% sécuritaire », a-t-il déploré. Dans le même sillage et s’exprimant sur la crise en Ukraine, le Président Tebboune a affirmé : « Je n’approuve, ni ne condamne l’opération russe en Ukraine. L’Algérie est un pays non aligné, et je tiens au respect de cette philosophie. Notre pays est né pour être libre ».
Faisant un parallèle avec ce qui se passe de par le monde, le président de la République a indiqué qu’il serait bon que l’ONU ne condamne pas uniquement les annexions qui ont lieu en Europe, avant de s’interroger sur l’annexion du Golan par l’entité sioniste ou du Sahara occidental par le Maroc.
Origen: L’Expression: Nationale – «Le terrorisme est derrière nous»