Paloma López: "Le peuple sahraoui a le droit de vivre libre sur son territoire" | Sahara Press Service

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Madrid, 11 déc 2016 (SPS) L’Eurodéputée Paloma Lopez a souligné samedi, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’Homme que «le peuple sahraoui a le droit de vivre sur son territoire en toute liberté et en toute démocratie».
La lutte pacifique que mène le peuple sahraoui vise à «retrouver la paix qu’il recherche depuis des années pour vivre libre et en toute démocratie sur son territoire», a souligné la parlementaire dans une déclaration à l’APS.
Paloma Lopez, a par ailleurs réaffirmé que «la cause sahraouie est une cause juste telle que reconnu par le droit international», en exhortant le peuple sahraoui à «résister et surtout à ne pas perdre espoir d’un avenir meilleur, celui de la liberté».
L’eurodéputée a également rappelé que «l’activité du Conseil européen de solidarité avec le peuple sahraoui au sein du parlement européen ne cesse d’exercer une pression politique sur les Etats membres de l’UE pour «dénoncer toute violation des accords bilatéraux avec le Maroc, chaque détention arbitraire, chaque violation des droits des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.»
Paloma a en outre ajouté que «nous dénonçons aussi toute tentative de spoliation des ressources naturelles du Sahara occidental et chaque atteinte à la liberté des Sahraouis».
La parlementaire a en outre souligné que l’intergroupe parlementaire européen cherche aussi «à faire connaitre la dure réalité de la vie dans les camps afin de pouvoir contribuer efficacement à soutenir les réfugiés avec de l’aide alimentaire et autres».
«L’Europe se dit favorable à la paix et pour les droits de l’homme, alors nous lui exigeons d’agir en conséquence», a-t-elle précisé.
 
-Le Conseil de sécurité doit respecter la charte des Nations unies-
 
«Le Conseil de sécurité doit respecter la Charte des Nations Unies qui consacre comme un droit fondamental aux peuples colonisés de choisir et de décider librement de leur avenir», a-t-elle souligné avant de préciser que «la décolonisation du Sahara occidental est une affaire pendante qui n’admet pas le droit de veto des grandes puissances».
Dans le cas de l’Europe, a-t-elle ajouté «il est clair qu’il faut exercer une pression économique en respect à sa propre légalité qui exige que les accords commerciaux d’association avec le Maroc ne soient pas applicables aux territoires occupés du Sahara occidental» et qu’ils soient subordonnés au respect des droits de l’homme, «conditions qui sont manifestement pas remplies», a-t-elle souligné avant d’ajouter que «toute aide européenne au Maroc devrait être éliminée car, c’est grâce à ça que le Maroc finance sa colonisation du Sahara occidental.
-Le Maroc incapable de répondre au dialogue politique-
La parlementaire européenne a par ailleurs affirmé «qu’il est temps pour la communauté internationale d’agir pour sanctionner le Maroc qui «est incapable de répondre au dialogue politique pour son manque de respect au droit international».
«Le Maroc multiplie les provocations notamment la violation de l’accord de cessez-le-feu et les tensions dans la zone d’Al-Guerguerat ou la présentation de ses projets d’énergie coloniale dans le cadre de la COP22, qui est devenu un moyen de propagande», a expliqué Paloma Lopez qui met par ailleurs en relief, le climat d’impunité dans les territoires occupés ou les conditions de vie des Sahraouis deviennent de plus en plus difficiles avec la répression pratiquée par les forces marocaines.
«Le silence de la communauté internationale menace la stabilité de la région», a-t-elle dit avant de se demander «comment les jeunes sahraouis vont-ils croire à une solution pacifique dans des circonstances pareilles». «Ce sont des moments difficiles et très inquiétants», a-t-elle précisé.
La seule voie possible selon Paloma Lopez «est l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, avec la participation de l’Organisation des Nations unies et le gouvernement de l’Espagne, en tant que puissance administrante pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir.» «Il n’y a aucune base juridique qui couvre la présence de l’autorité d’occupation», a-t-elle expliqué.
«Le Maroc occupe un territoire illégalement et continue à bloquer la solution légale que permet le droit international, qui est celle d’un référendum», a-t-elle indiqué avant de recommander à la fin, à l’Etat espagnol d’achever sa décolonisation du Sahara occidental, d’étendre les compétences de la Minurso afin qu’elle puisse «surveiller et signaler les violations persistantes des droits de l’homme au Sahara occidental, et surtout  l’organisation du référendum qui est la mission principale comme semble l’oublier certains».(SPS)
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