Le Conseil de sécurité n’a pas été insensible à la crainte formulée par le secrétaire général auquel elle a été inspirée par le climat de colère et d’exaspération qui règne dans les camps de réfugié sahraouis où il s’est rendu et ayant pour cause le manque d’empressement de l’ONU à rappeler le Maroc au respect de son engagement à négocier avec le Front Polisario pour parvenir à une solution politique garantissant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Il l’a fait savoir en lançant lundi dernier un appel à la reprise des négociations entre les deux parties impliquées dans le conflit en réitérant qu’elles doivent aboutir à la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. L’appel n’est certes pas contraignant mais il confirme que le Conseil de sécurité ne cautionne nullement le projet marocain « d’autonomie » pour le territoire sahraoui que le Front Polisario rejette. Le Conseil de sécurité ayant formulé la nécessité de la reprise des négociations entre Marocains et Sahraouis, les Nations unies ont préparé une proposition « formelle » pour leur relance dont le porte-parole adjoint du secrétaire général a fait savoir qu’elle a été faite aux parties du conflit et que les pays voisins en ont été informés.
Sans préjuger du contenu de la proposition « formelle » des Nations unies non encore dévoilé, l’on peut tout de même avancer qu’inspirée par Ban Ki-moon, elle n’est pas une tentative de fourvoyer le Front Polisario dans une reprise de la négociation avec le Maroc sur la base des préalables fixés par celui-ci et n’ayant pour point de discussion que son fumeux projet de « large autonomie ». Le secrétaire général de l’ONU sait en effet que ce projet est rejeté par le Polisario et que son rejet reflète véritablement un refus qu’exprime la population sahraouie dans son écrasante majorité.
Le Maroc a tout fait d’abord pour saborder le processus des négociations qui se sont tenues sous l’égide des Nations unies, puis pour rendre sa reprise aléatoire en lançant d’insidieuses accusations contre toutes les parties qui militent et activent pour la rendre possible.
Le pourrissement de la situation qui résulte du maintien du statu quo dans le conflit du Sahara occidental est perçu avec inquiétude par la communauté internationale y compris désormais par certains de ses membres ayant eu complaisance et compréhension pour les subterfuges marocains qui ont fait obstacle à de véritables négociations entre Sahraouis et Marocains. Raison qui doit lui faire changer d’attitude sur ce conflit qui ne perdure que parce qu’elle recule à intimer fermement que les parties en conflit sont tenues de se conformer au plan onusien destiné à y mettre fin dans le respect de la légalité internationale. Plus le temps passe et que le processus de négociations reste gelé, la colère et l’exaspération des Sahraouis dont Ban Ki-moon a jaugé le potentiel explosif risquent de générer une situation qui rendra caduque toute tentative diplomatique de ramener les parties en conflit à la table des négociations.
Le Conseil de sécurité n’a pas été insensible à la crainte formulée par le secrétaire général auquel elle a été inspirée par le climat de colère et d’exaspération qui règne dans les camps de réfugié sahraouis où il s’est rendu et ayant pour cause le manque d’empressement de l’ONU à rappeler le Maroc au respect de son engagement à négocier avec le Front Polisario pour parvenir à une solution politique garantissant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Il l’a fait savoir en lançant lundi dernier un appel à la reprise des négociations entre les deux parties impliquées dans le conflit en réitérant qu’elles doivent aboutir à la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. L’appel n’est certes pas contraignant mais il confirme que le Conseil de sécurité ne cautionne nullement le projet marocain « d’autonomie » pour le territoire sahraoui que le Front Polisario rejette. Le Conseil de sécurité ayant formulé la nécessité de la reprise des négociations entre Marocains et Sahraouis, les Nations unies ont préparé une proposition « formelle » pour leur relance dont le porte-parole adjoint du secrétaire général a fait savoir qu’elle a été faite aux parties du conflit et que les pays voisins en ont été informés.
Sans préjuger du contenu de la proposition « formelle » des Nations unies non encore dévoilé, l’on peut tout de même avancer qu’inspirée par Ban Ki-moon, elle n’est pas une tentative de fourvoyer le Front Polisario dans une reprise de la négociation avec le Maroc sur la base des préalables fixés par celui-ci et n’ayant pour point de discussion que son fumeux projet de « large autonomie ». Le secrétaire général de l’ONU sait en effet que ce projet est rejeté par le Polisario et que son rejet reflète véritablement un refus qu’exprime la population sahraouie dans son écrasante majorité.
Le Maroc a tout fait d’abord pour saborder le processus des négociations qui se sont tenues sous l’égide des Nations unies, puis pour rendre sa reprise aléatoire en lançant d’insidieuses accusations contre toutes les parties qui militent et activent pour la rendre possible.
Le pourrissement de la situation qui résulte du maintien du statu quo dans le conflit du Sahara occidental est perçu avec inquiétude par la communauté internationale y compris désormais par certains de ses membres ayant eu complaisance et compréhension pour les subterfuges marocains qui ont fait obstacle à de véritables négociations entre Sahraouis et Marocains. Raison qui doit lui faire changer d’attitude sur ce conflit qui ne perdure que parce qu’elle recule à intimer fermement que les parties en conflit sont tenues de se conformer au plan onusien destiné à y mettre fin dans le respect de la légalité internationale. Plus le temps passe et que le processus de négociations reste gelé, la colère et l’exaspération des Sahraouis dont Ban Ki-moon a jaugé le potentiel explosif risquent de générer une situation qui rendra caduque toute tentative diplomatique de ramener les parties en conflit à la table des négociations.