Jean-Luc Mélenchon avec la députée Farida Amrani au Maroc, le 4 octobre 2023. FADEL SENNA / AFP

Rare sujet de discorde au sein du parti de gauche radicale, le futur de ce territoire non autonome fait l’objet d’un affrontement entre partisans du droit à l’autodétermination et pro-marocains.

Au sein de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon a toujours proscrit les courants internes, invitant les voix dissonantes à se taire ou s’en aller. Encore faudrait-il que la doctrine de son mouvement soit claire. Car sur la question du Sahara occidental, qui pourrait être abordée lors de la visite entamée ce lundi par Emmanuel Macron au Maroc, les Insoumis entretiennent volontairement le flou. «On saura ce qu’on a à faire le jour venu», évacuait Arnaud Le Gall, spécialiste des relations internationales du parti, auprès de Mediapart. Le devenir de cette ancienne colonie espagnole, considérée comme un territoire non autonome par l’ONU, fait débat parmi les mélenchonistes. Alors que le Maroc revendique sa souveraineté sur le Sahara occidental – ce que le droit international lui interdit –, les indépendantistes du Front Polisario, activement soutenus par l’Algérie, défendent leur droit à l’autodétermination.

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Origen: Sur le Sahara occidental, la ligne pro-Rabat de Jean-Luc Mélenchon divise les Insoumis