Zwelivelile Mandla, petit fils de Madiba : «Mon grand père s’est toujours battu pour l’indépendance de la Palestine et le Sahara Occidental»

Zwelivelile Mandla, petit fils de Madiba : «Mon grand père s’est toujours battu pour l’indépendance de la Palestine et le Sahara Occidental»

Zwelivelile Mandla, petit fils de Madiba : Mon grand père s’est toujours battu pour l’indépendance de la Palestine et le Sahara Occidental »

En prévision d’un colloque international prévu demain sur les révolutionnaires et les révolutions africaine, hôte de marque séjourne Alger. Il s’agit de Zwelivelile Mandla, petit fils du grand et irremplaçable  Mabiba. Celui-ci a, à cette occasion, eu une rencontre avec la presse au siège de l’association des amis  de la révolution algérienne. Une occasion pout notre illustre hôte d’y planter un arbre en son nom, comme l’a fait avant lui le général  Giap, bourreau vietnamien des   armées coloniales française et américaine. Le conférencier a commencé par rendre un immense hommage à l’Algérie, authentique Mecque des révolutionnaire, qui a aidé la plusieurs des mouvements libérateurs africains à mener leurs combats jusqu’au bout, et à en sortir victorieux. Le conférencier résume ce constat par une image flatteuse et combien juste : si l’ensemble des chrétiens rêvent de se rendre au Vatican, et les musulmans à la Mecque, les révolutionnaires sincères et engagés, eux, n’ont d’yeux que pour l’Algérie. et c’est la raison pour laquelle Mandela, une fois convaincu que seule la lutte armée pourrait aider à faire tomber 300 ans d’apartheid en Afrique du Sud, cela après le massacre de Soweto, Madiba a immédiatement été orienté vers l’Algérie. il y a été pris en charge dans les maquis par le redoutable et chef stratège Chérif Benkacem, alias, colonel Djamel de l’ALN. Noureddine Djoudi, devenu ambassadeur polyglotte de haut vol, et président de cette association, y jouait un rôle d’interprète. L’amitié entre les deux hommes ne s’est jamais délentie par la suite. Zwelivelile Mandla raconte qu’au lendemain de la sortie de prison  de Mandela, après 27 ans de bagne, il a commencé par visiter l’Algérie, et lui rendre l’hommage qui lui est dû. Or, à sa descente d’avion, si les plus hauts responsables étaient venus l’accueillir, dont Ben Bella, Boumediene et Bitat, le seule question posée à ses hôtes a été « où sont Djamel et Djoudi, preuve chez lui de fidélité et de grandeur d’âme. Zwelivelile Mandla, également député à Cap Town, est bien, sûr revenu sur les actions homériques que mène le tandem Alger-Pretoria contre le colonialisme israélien et marocain. Il a salué au passage les actions menées par le Polisario pour stopper l’arrivée d’armes nouvelles au régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Pour le moment, s’il est évident qu’il faut empêcher Israël de participer aux Jeux Olympique de Paris, le défi consiste aussi à fragiliser les jonctions établies entre les deux régimes d’apartheid et colonialiste d’Israël et du Maroc. Face à cet tandem du mal, des crimes et du sang, il y a celui de la liberté, de  la justice et du bien. Il s’agit du tandem Alger-Pretoria. Zwelivelile Mandla, pour afficher clairement ses convictions et ses combats, a brandi le double bracelet qu’il porte aux poignées, et dont il ne se sépare jamais. Ces bracelets en question sont aux couleurs de la Palestine et du Sahara Occidental.

Le geste auguste du président Tebboune

Noureddine Djoudi, en marge de cette charmante et amicale conférence de presse, a tenu à annoncer que c’est le président Tebboune en personne qui a pris la décision de donner le nom de Nelson Mandela au plus grand stade d’Algérie. oui, nos traditions révolutionnaires n’ont pas pris une seule ride. Nous demeurons fidèles à nos convictions premières, et à nos justes combats d’antan.

Mohamed Abdoun

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